mardi 15 mai 2012
Les yeux jaunes des crocodiles gardent du froid
Pour les longues soirées d'hiver (ou certaines soirées de ce mois de mai), voici un livre qui nous avons ouvert pour passer le temps dans le fauteuil derrière une chocolat chaud plutôt que dehors.
C'est avec une certaine confiance que nous avons acheté ce livre au regard des nombreux commentaires positifs postés ci et là sur la toile.
Malgré tous, j'ai quand même été surpris...
J'ai commencé ce livre d'une manière "raisonnable", c'est à dire que je lisais jusqu'à une trentaine de pages au début. Cela est normal, il faut une certaine entrée en matière et présenter les personnages. J'étais même parfois un peu perdu entre les personnages (confusion entre Joséphine et Josiane), il faut dire qu'il y en a beaucoup.
Très rapidement, j'ai lu ce livre comme un "forcené". Les chapitres sont bien séparés, courts (entre cinq et dix pages) et facilitent la lecture. Les paragraphes sont ni trop longs pour être ennuyeux ni trop courts permettant la description d'un événement. Chaque paragraphe parle à tour de rôle de chaque famille, on se rappelle donc facilement les acteurs et les événements passés.
Avec le premier livre, je pouvais lire jusqu'à une cinquantaine de pages dans la soirée. Je le trouvais relativement classique. Avec le deuxième, j'ai été absorbé, il m'arrivait de lire jusqu’à cent cinquante pages dans la soirée.
Les péripéties des acteurs sont variés et s'adaptent parfaitement avec les personnages. Cela incite à poursuivre la lecture (notamment avec l'agression d'Hortense). A un moment je voulais tellement connaître la suite de l'aventure que j'ai sauté quelques pages (lues ensuite) pour connaître la suite. Même fatigué avec les yeux qui piquent à cause de l'heure tardive, j'en voulais toujours plus. Il m'arrivait même de vouloir prendre mon livre en journée pour profiter de la moindre pause pour lire.
Actuellement je suis à peu près à la moitié du deuxième livre, il me reste donc pas mal de lecture. Enfin ca tombe bien, la météo n'annonce pas d'amélioration dans les prochains jours.
Pour celle et ceux que cela intéresse, la première partie du livre est "Les yeux jaunes des crocodiles" dont voici le résumé de l'auteur :
Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles.
Ce roman parle des hommes.
Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être.
Ce roman est l’histoire d’un mensonge. Mais aussi une histoire d’amours, d’amitiés, de trahisons, d’argent, de rêves.
Ce roman est plein de rires et de larmes.
Ce roman, c’est la vie.
La deuxième partie : "La valse lente des tortues"
Le petit mot de l'auteur :
Joséphine, la quarantaine, soudain romancière à succès, quitte son Courbevoie natal et sa sœur pour s’installer à Paris dans un bel appartement. Bientôt, elle regrette sa banlieue… La suite de « Les yeux jaunes du crocodile
La fin : "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi"
Souvent la vie s'amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d'un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l'imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d'un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue...
Et la vie n'est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi...
Et pour les sceptiques, regardez les notes des commentaires pour vous faire une idée...
Sur ce moi je retourne à ma lecture...
Bonne lecture.
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